Réalisé par Oliver Ducastel et Jacques Martineau (2000)

Félix a une trentaine d’années, il est beur, homosexuel et séropositif. Il vit avec son compagnon dans une ville du nord de la France. Il n’a jamais connu son père. Un jour, il décide d’aller le retrouver à Marseille. Se donnant une semaine pour rejoindre son but, il part sur les routes en stop. Comme dans tout voyage initiatique, il parviendra à Marseille changé par des rencontres très diverses, du groupe de fascistes à la vieille dame solitaire.

Un très beau film sur la quête de soi. L’homosexualité n’est pas forcément le thème central : Félix assume son identité sexuelle et sa séropositivité. Par contre, il est intéressant de voir les différentes attitudes de ceux qu’il croise et à qui il ne cache pas sa sexualité : attente, incrédulité… Un film qui, sans sombrer dans l’angélisme et tout en dénonçant l’intolérance raciale, nous rassure sur la capacité de chacun d’accepter l’autre dans ses différences et de s’ouvrir à son tour, pour peu qu’on tende la main.