Documentaire de Rob Epstein et Jeffrey Friedman, 1995

Ce documentaire surprenant, souvent drôle et parfois dérangeant, fait état de la présence du fait homosexuel dans le cinéma hollywoodien depuis les débuts du cinéma.

Car en dépit du code Hays, code de production en vigueur dès la fin des années 20 qui interdit toute évocation explicite de l’homosexualité, celle-ci apparaît ici et là dans les films, décryptée dans Celluloïd Closet par celles et ceux qui ont écrit les films, les ont réalisés, produits et interprétés. En effet, en dépit de la censure, bien des scènes furent tournées alors qu’un désir entre deux femmes ou deux hommes parvenait à se dire. Contourner la censure ouvrit la porte à l’imagination la plus fébrile pour parler d’homosexualité sans qu’elle soit devinée par ceux qu’elle dérange, mais immédiatement perçue par ceux qu’elle séduit.

Ce film, tiré d’un livre de Vito Russo, parle de visibilité, de stéréotype, de rôle sexuel, d’étiquettes qui enferment, et d’inventivités qui libèrent.