Film de Jonathan Demme, 1993

Andrew Beckett, brillant avocat, est remercié par ses employeurs. Pour quelle raison ? Une faute professionnelle est invoquée. Mais on se rend vite compte que c’est l’arbre qui cache la forêt. La séropositivité de l’avocat pourrait être la vraie raison. Mais ce n’est pas la seule. Il y a aussi le mode de vie d’Andrew. Et quoi de choquant là-dedans ? C’est qu’Andrew est homosexuel et même s’il a une relation stable avec son ami, cela n’est pas admis. Il va donc porter l’affaire devant les tribunaux. Pour cela, il fera appel à un avocat noir, Miller, réticent au début car pas très à l’aise avec tout cela.

C’est l’histoire d’un combat. Contre l’homophobie. Contre une injustice que l’on doit prouver pour rétablir la dignité d’un homme : on ira chercher dans son passé des événements le mettant en difficulté. D’une lutte difficile contre la maladie. Mais c’est aussi un combat contre l’ignorance avec l’acceptation de l’homosexualité d’Andrew par Miller. Ils deviendront même amis.

C’est un des premiers films qui a parlé de l’homosexualité. Et aujourd’hui, c’est un exemple cité en droit du travail quand on aborde le thème des discriminations dans le cadre professionnel.